* Les graisses alimentaires sont indispensables à la bonne marche de l'organisme.
* Le cerveau est un très gros consommateur de graisses.
* De 15 à 20 % de lipides dans la ration alimentaire constituent une bonne moyenne.
Autrefois, dès qu'il était question de perdre du poids ou de lutter contre le cholestérol, on conseillait de supprime. Aujourd'hui, on sait que c'est une erreur ! Nous avons besoin de manger des corps gras. Cerveau, muscles , fonctionnement hormonal... pâtissent du manque de graisses alimentaires.
Les femmes sont moins sujettes aux maladies cardiovascuiaires, elles ont donc moins à se préoccuper de l'effet des graisses alimentaires sur leurs artères. Cependant, elles sont généralement plus soucieuses de leur ligne, ce qui les entraîne à surveiller elles aussi l'apport lipidique dans leur alimentation.
Le risque de maladie cardiovasculaire chez les femmes augmente après la ménopause. Les hormones féminines jouent un rôle protecteur naturel et augmentent le taux de « bon » cholestérol. Avec leur tarissement, l'effet protecteur s'atténue puis disparaît.
Des parois cellulaires en bon état
Notre corps a besoin de corps gras. Et même lorsque notre sang est surchargé de cholestérol, nous ne devons pas adopter un régime trop pauvre en graisses sous peine de risquer de graves carences. Notre corps ne sait pas fabriquer lui-même certaines substances, qui lui sont pourtant essentielles. Parmi elles, les vitamines, les oligoéléments et... les acides gras ! Or ce sont les corps gras qui apportent à l'organisme ces acides gras essentiels.
Les graisses alimentaires sont indispensables à la bonne marche de nos cellules. De toutes nos cellules ! En effet, les parois cellulaires sont constituées en grande cartie de lipides. Si nous en mangeons trop peu, elles n'arrivent plus à se reconstituer correctement et deviennent rigides et perméables. Les échanges entre les cellules se font de plus en plus mal, et les fonctions organiques ralentissent. Les effets ne sont pas immédiatement visibles mais, lorsqu'ils se manifestent, est souvent trop tard. Le cerveau, notamment,est un très gros consommateur de graisses alimentaires .
Apprenez à choisir
Comment faire lorsqu'on dispose d'un organisme animé d'une fâcheuse tendence à fabriquer trop de cholestérol ? Il faut apprendre à choisir les graisses alimentaires que l'on consomme. Car certaines entraînent notre organisme sur la mauvaise pente, alors que d'autres l'aident à restaurer l'equilibre entre bon cholestérol et mauvais cholestérol .
Il ne faut pas oublier qu'en règle générale, dans les pays occidentaux, nous consommons trop de graisses alimentaires. Il est donc possible de diminuer la ration lipidique quotidienne: 15 à 20 % de corps gras représentent une moyenne raisonnable.
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