EN DEUX MOTS
* Les aliments qui remplacent les hormones (bière, pommes, thé...) contiennent des substances végétales proches de nos hormones.
* Pensez aussi à manger des aliments riches en bore, car ce minéral augmente naturellement le taux d'œstrogènes.
Œstrogènes et progestérone
Certains aliments contiennent des substances dont la composition est proche de celle de nos hormones féminines: œstrogènes et progestérone. Le fait d'en manger en quantité importante pendant la préménopause, et même lorsque la ménopause est installée, permet d'adoucir les symptômes désagréables et d'accompagner en douceur les processus internes de transformation.
Le principal aliment contenant des phyto-oestrogènes est le soja
La phytoprogestérone, elle, est contenue dans le yam, une sorte d'igname mexicaine Mais bien d'autres produits peuvent vous aider.
Bore, bière, etc.
D'abord, les aliments riches en bore. C'est un minéral qui permet d'élever naturellement le taux d'œstrogènes chez les femmes ménopausées. On le trouve dans les pommes, les poires, les pèches et, surtout, dans les fruits séchés dattes, raisins secs...), les légumineuses lentilles, pois...) et les oléagineux amandes, noisettes...), sans oublier le miel. Il suffit de deux pommes par jour ou de deux cuillerées de miel pour avoir un bon apport en bore. La bière contient deux œstrogènes végétaux que l'organisme peut absorber. Il semble aussi que cette boisson stimule une enzyme qui transforme d'autres hormones en œstrogènes lorsque le corps en a besoin. Mais attention : il ne faut pas dépasser cinq ou six verres par semaine si l'on veut obtenir des résultats.
POUR SAVOIR PL U S des aliments qui remplacent les hormones
D'autres aliments contiennent aussi des lignanes ou des isoflavones, que l'organisme peut transformer en œstrogènes. Ce sont surtout l'ail, l'ananas, l'avoine, le brocoli, le thé, la carotte, le chou-fleur, le cumin, les graines de sésame, le maïs, la pomme, la pomme de terre...
Ces aliments ont le même effet protecteur que les oestrogènes contre les risques cardiovasculaires et osseux.
Ces phytohormones ne craignent pas la cuisson autant que les vitamines. Vous pouvez donc cuisiner les aliments qui les contiennent.