dimanche 30 octobre 2011

Précieuses endorphines

Précieuses endorphines
EN   DEUX  MOTS
Les  précieuses  endorphines sont  des neurohormones naturelles à la fols euphorisantes et analgésiques.
 Le rire est un bon remède contre la douleur
Quand on souffre, on n'a pas le cœur à rire. Cependant, lorsqu'une crise d'hilarité nous prend au dépourvu, on en oublie sa douleur. La sécrétion  précieuses d'endorphines s'accélère et endort la sensation douloureuse. Vous avez mal ? Regardez les Marx Brothers !
Précieuses endorphines
Au centre de notre équipement endogène antidouleur se trouvent les précieuses endorphines. Ces neurohormones proches de la morphine ont été découvertes par des chercheurs qui cherchaient à com-prendre le mode de fonctionnement de cette drogue au fort pouvoir analgé-sique. Lorsqu'ils découvrirent dans le cerveau des récepteurs spécifiques dans lesquels se fixe la morphine pour declencher son action, ils se dirent que la nature ne nous avait pas dotés sans raison de ces récepteurs. Ils en déduisirent que les êtres humains fabriquent leur propre morphine.
En fait,il s'agit d'un groupe de substances, le plus souvent des peptides composés d'acides aminés, parmi lesquelles les enképhalines, les dynorphines et surtout, les endorphines. Ces substances sont à la fois euphorisantes et analgésiques.
Se soigner en riant
Nous sécrétons des  précieuses  endorphines dans les situations de stress et de douleur, mais aussi dans les moments de plaisir, notamment lorsque nous rions. Un bon fou rire déclenche une forte production d'endorphines,ce qui explique que l'on se sente ensuite léger et euphorique. C'est ainsi qu'est née la thérapie par le rire. On cite souvent le cas de Norman Cousins, un Américain atteint d'une maladie rare, douloureuse et en principe mortelle, la collagénose. Il s'aperçut que lorsqu'il riait, les douleurs s'endormaient pour deux heures au moins. Il se concocta un programme à base de films drôles, de BD et autres sketches d'humoristes, et son état s'améliora. Pourquoi ne pas l'imiter ?
POUR    EN    SAVOIR    PLUS 
 L'exercice physique génère aussi une forte production  précieuses d'endorphines. Ce sont elles qui permettent aux sportifs de haut niveau de dépasser leurs limites.
Comme la morphine, les endorphines provoquent une sorte d'accoutumance Celle-ci peut pousser certaines personnes à abuser des situations à l'occasion desquelles ils ressentent leurs  effets : excès d'efforts sportifs, excès de stress professionnel...

samedi 22 octobre 2011

Pour éviter les maux de tête de la famille

Pour éviter les maux de tête de la famille


EN   DEUX   MOTS
* Les couples (amis, mari et femme...) se forment souvent de manière complémentaire : un sympathique et un parasympathique.
* Il est alors indispensable que chacun accepte l'autre comme il est et lui laisse un espace d'expression, faute de quoi celui qui se brime risque d'exprimer sa frustration à travers des maux de tête.

Si vous êtes sujet aux maux de tête, pour éviter les maux de tête de la famille , il vous faut trouver la juste mesure entre abnégation et caprices. Surtout si vous et votre conjoint avez deux personnalités complémentaires...
Le milieu familial est souvent riche de contrariétés.

Les deux font la paire
Les couples se forment souvent selon des associations entre des personnalité: à dominante sympathique et des sujets à dominante parasympathique. Qu'il s'agisse de relations amoureuses ou amicales, cela répond à une tendance naturelle à rechercher chez l'autre une différence complémentaire. Si chacun laisse à l'autre un espace à l'intérieur duquel il peut s'exprimer, pas de problème. Mais si l'un des deux devient dominant, l'autre est obligé de « prendre sur lui » pour mettre de côté ce qu'il est réellement. Le système nerveux autonome se fait l'écho de ces perturbations et finit par réagir.
Accepter l'autre et s'affirmer soi
Lorsqu'un sympathique vit avec un parasympathique, il est parfois amené à se freiner. Si cela se reproduit trop souvent, le système parasympathique réagit et la douleur s'installe. À l'inverse, si c'est le parasympathique qui se force à s'activer au-delà de ses capacités, son système nerveux se venge et les maux de tête apparaissent. Pour éviter ces débordements douloureux, il faut apprendre à la fois à accepter l'autre comme il est et à s'affirmer. C'est la meilleure façon d'éviter les conflits qui, par la pression nerveuse qu'ils engendrent, finissent souvent en crise douloureuse chez les personnes sensibles.

POUR    EN    SAVOIR    P L U S

Il existe des familles de «migraineux». À chaque génération, au moins un des membres se retrouve sujet à des maux de tête fréquents.
Il existe sans doute un facteur sensibilisation génétique, mais transmission des maux de tête tient aussi beaucoup à une manière de vivre, à des habitudes, à des comportements acquis dans le milieu familial.
 Si vous êtes particulièrement sensible aux maux de tête,
observez bien vos enfants.Pour éviter les maux de tête de la famille  ,essayez de percevoir quel est leur comportement dominant. Et apprenez-leur à vivre avec, sans se brimer ni pour autant écraser les autres. Leur bien-être d'adulte en dépend.


jeudi 13 octobre 2011

Gérer les stress




EN   DEUX  MOTS
* Le stress en lui-même n'est ni bon ni mauvais.
* C'est l'excès de stress qui nous use lentement.
* Pour apprivoiser le stress, il faut apprendre à se relaxer; à se faire plaisir; à faire du sport.


C'est un mot que l'on entend dans toutes les bouches, que l'on voit dans tous les magazines. Le stress est accusé de tous les maux. S'il peut avoir sur nous des effets délétères, on peut pourtant s'en faire un ami, à condition de faire connaissance avec lui...


Bon ou mauvais stress ?
Le stress en lui-même n'est ni bon ni mauvais. C'est l'ensemble de ce qui nous stimule, de ce qui nous pousse à réagir, à agir, àchoisir.à nous défendre... À vivre, donc! Sans lui, les animaux que nous sommes ne se seraient jamais adaptés à leur environnement, et les humains que nous sommes devenus n'auraient pas évolué. Cependant, cette stimulation indispensable peut se retourner contre nous. Lorsque les agents stressants sont trop pesants, trop violents,trop répétés, lorsque nous n'avons aucune défense à leur opposer, ils provoquent en nous une lente érosion. Notre mental se délite en premier, nous perdons nos repères, nos mécanismes de défense s'émoussent, nos émotions se dérèglent, puis c'est notre corps qui souffre. L'excès de stress se manifeste notamment par des orages hormonaux qui finissent par dérégler la machine toute entière et qui entraînent une accumulation de toxines supplémentaires.


Un équipement  de moins en moins performant
Nous disposons d'un équipement très sophistiqué pour faire face au stress. Lorsqu'une émotion violente nous submerge, le rythme cardiaque s'accélère pour amener plus d'oxygène aux organes qui en ont besoin : les muscles pour s'enfuir ou se battre, le cerveau pour élaborer une stratégie. Un flot d'adrénaline envahit l'organisme pour l'aider à mobiliser ses forces. Mais aujourd'hui, la lutte physique comme la fuite sont généralement des stratégies obsolètes. Les modifications physiques ne servent à rien ! Nous sommes enfermés dans des contraintes sociales qui rendent les réactions délicates. C'est ainsi que le corps,en supportant le poids de toutes ces réactions sans objet, se dérègle, -tour se détoxiquer en profondeur, il faut donc s'attaquer en priorité au stress ou, mieux : l'apprivoiser.


POUR    EN    SAVOIR    PLUS
Relaxation, détente, plaisir, temps pour soi, activités sportives et créatives... voilà les armes les plus efficaces pour apprendre à lutter contre l'excès de stress, à prendre de la distance par rapport aux problèmes insolubles, sans pour autant renoncer aux stimulations positives.


Certaines plantes, comme la marjolaine, le ginseng ou le millepertuis, sont très efficaces pour nous aider à nous adapter au stress ambiant

samedi 1 octobre 2011

Il faut en finir avec la jalousie

Il faut en finir avec la  jalousie



EN   DEUX   MOTS
La jalousie est un toxique qui empoisonne l'existence.
Elle n'a rien à voir avec la réalité, mais se nourrit de projections et de fantasmes.
Pour s'en guérir; il faut parvenir à mettre une distance entre cette «bête» et soi.Il faut en finir avec la  jalousie


En voilà une qui empoisonne l'existence. Même lorsqu'elle est justifiée, la jalousie est une usure lente et insidieuse qui abîme les relations et grignote la sérénité. Elle peut parfois envahir tout l'espace. Pour vous désintoxiquer la tête et l'âme, chassez-la !


Un martyre masochiste
La jalousie joue un rôle dans notre économie psychique. Elle nous permet de défendre notre territoire, d'en dessiner plus clairement les limites. Elle mobilise notre énergie et notre agressivité pour nous pousser à agir, voire à réagir. Elle devient alors le carburant de nos décisions. Mais souvent la jalousie s'emballe. Elle prend le pouvoir sur nous et occulte la vérité. C'est alors qu'elle commence à nous empoisonner l'existence. Nous devenons l'objet d'une lente torture silencieuse, un martyre purement masochiste. Le soupçon devient une autre façon de respirer.Il faut en finir avec la  jalousie.
Le vrai problème de la jalousie est sa totale déconnexion du réel. Ce n'est pas a réalité qui nous fait alors souffrir, mais nos projections et nos fantasmes. Peu importe qu'ils soient vrais ou faux, ils alimentent notre machine à détruire le calme et la sérénité.
Couple, amitié, voisinage...
Le rapport de couple est, bien sûr, le terreau idéal de la jalousie. Mais cette herbe folle pousse parfois dans des terrains proches : l'amitié, le voisinage, les relations parents-enfants... Seul point indispensable : il faut que le jaloux puisse soupçonner l'autre d'une trahison impardonnable. Il faut en finir avec la  jalousie.Les vraies jalousies pathologiques sont du recours du psy. Une fois encore, c'est notre petite enfance qui est en cause. Mais les petits débordements de jalousie, que tout le monde connaît un jour ou l'autre, peuvent se corriger en mettant un peu de distance entre soi et la projection fantasmatique. Nous avons tout à y gagner : quelle libération lorsque la petite bête s'est envolée et qu'on retrouve sa sérénité ! C'est un vrai poison toxique qui disparaît, et toute la vie s'en trouve améliorée.


POUR    EN    SAVOIR    PLUS
Quelques pistes à suivre pour attaquer la jalousie de front.
Lorsque vous sentez monter un soupçon,demandez-vous immédiatement si vous vous posez les bonnes questions.
Il faut en finir avec la  jalousie.
La jalousie n'est pas un défaut, ce n'est pas un trait de caractère dont on ne peut se défaire. C'est un comportement névrotique dont on peut sortir.
La jalousie procure une souffrance pire que toutes les trahisons du monde : prenez-en conscience, cela vous aidera à vous guérir.