dimanche 20 septembre 2009

Principes actifs et propriétés maladies cardiovasculaires


Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont démontré qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancerss et d’autres maladies chroniques. Quelques mécanismes d’action ont été proposés pour expliquer cet effet protecteur. La présence d’antioxydants dans les fruits et les légumes pourrait jouer un rôle.

Antioxydants. Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.

Caroténoïdes. Les principaux composés antioxydants de la pastèque sont des caroténoïdes, plus particulièrement le lycopène et le bêta-carotène. Ils sont responsables de la couleur vive de ce fruit. De façon générale, la consommation d’aliments riches en caroténoïdes serait liée à un risque moindre de souffrir de certains cancers. Il est à noter que les caroténoïdes sont mieux absorbés dans l’organisme lorsqu’une petite quantité de lipides (gras) est consommée au même moment. Manger la pastèque accompagnée d’un morceau de fromage, de quelques noix ou d’une autre source de lipides permet donc d’améliorer l’absorption des caroténoïdes.

  • Lycopène est le principal caroténoïde de la pastèque. Ce composé exerce une importante action antioxydante ainsi que d’autres fonctions dans l’organisme . On lui attribue entre autres, des effets hypocholestérolémiants et anti-inflammatoires ainsi que la capacité d’empêcher la formation de certains types de cellules cancéreuses
    • Dans une autre étude, un apport élevé en pastèque a été associé à un plus faible risque de cancer de la prostate . Même si les données actuelles ne sont pas suffisantes pour définir un apport quotidien de lycopène à consommer, les études épidémiologiques et d’intervention indiquent que la consommation de plus de 6 mg de lycopène par jour pourrait avoir des effets bénéfiques. À noter que contrairement à d’autres caroténoïdes, le lycopène n’a pas la capacité de se transformer en vitamine A dans l’organisme.hypocholestérolémiants


    Aux États-Unis, la pastèque serait la cinquième plus importante source de lycopène dans l’alimentation, les tomates et les produits à base de tomates occupant le premier rang . Une portion de 125 ml (1/2 tasse) de pastèque contient approximativement la même quantité de lycopène qu’une tomate moyenne,
  • Bêta-carotène. La pastèque contient aussi du bêta-carotène, mais en quantité inférieure au lycopène. Le bêta-carotène est un pigment caroténoïde capable de se transformer en vitamine A dans l’organisme. Actuellement, aucune étude n’a évalué l’effet du bêta-carotène de la pastèque sur la santé. À titre d’information, 125 ml de pastèque contient sept fois moins de bêta-carotène qu’une portion équivalente de cantaloup, et 15 fois moins qu’une carotte moyenne, deux aliments reconnus pour leur contenu élevé en bêta-carotène.

Sans pépins s.v.p.
En 1949, les premières variétés de pastèques sans pépins voyaient le jour aux États-Unis. C'était une révolution dans la petite histoire de ce fruit et... un net avantage! En effet, contrairement aux semences du melon, qui sont concentrées dans la cavité centrale et sont donc faciles à enlever, celles de la pastèque sont dispersées à travers la chair et les retirer une par une est fastidieux.

Avec pépins, merci!
Dans plusieurs pays, on sélectionne les melons d'eau pour qu'ils produisent un maximum de gros pépins. En Afrique, ceux-ci sont considérés comme un aliment en soi puisqu'ils sont extrêmement riches en protéines, en glucides et en lipides. Ailleurs, on en tire une huile comestible. En Inde, on en fait une farine pour le pain. En Asie, on les consomme rôtis et salés.

Quelques recettes:

  • En sorbet, glace ou granité. Une façon très saine de la préparer consiste à la couper en cubes que l'on fait congeler une heure dans un bac. Sortir les cubes du congélateur, les laisser ramollir une dizaine de minutes puis passer au mélangeur avec du jus de raisin concentré non sucré et une ou deux cuillers à soupe de jus de lime. Servir dans des coupes avec une feuille de menthe ou de mélisse.
  • En confitures.
  • Dans les salades de fruits. Enlever une calotte en la découpant en dents de scie, prélever la chair avec une cuiller parisienne, et remettre les boulettes ainsi formées avec d'autres fruits frais dans l'écorce vide, qui tient ainsi lieu de bol.
  • Coupée en tranches assaisonnées de sel et poivre, arrosées d'un filet d'huile d'olive et servies avec du fromage de chèvre défait en fines tranches.
  • Passée au mélangeur avec du yogourt, un peu de sucre, de la cardamome en poudre et une pincée de sel, et servie dans un verre avec une tranche de citron et de lime et, si désiré, une boule de crème glacée à la vanille.
  • En beignets frits, comme en Chine.
  • Tranchée et passée 10 à 15 secondes au gril avant de servir.
  • Enfin, on peut en confire l'écorce.