lundi 30 janvier 2012

Debusquez vos bénéfices secondaires

Debusquez vos bénéfices secondaires



 EN   DEUX   MOTS
La douleur est parfois utile à celui qui souffre : il s'en sert pour fuir certaines situations.
Pour soulager les douleurs récidivantes, il faut tenir compte de cette donnée.Debusquez vos bénéfices secondaires


Les douleurs récidivantes finissent parfois par devenir un pilier central de la vie. Tout s'organise autour d'elles. Certains se servent de leur douleur sans vraiment s'en rendre compte. Pour s'en défaire, mieux vaut prendre conscience de ces processus.


Caché derrière sa douleur
Lorsqu'une souffrance se répète, elle finit parfois par envahir l'existence. Celui qui la subit l'utilise comme un pilier central pour organiser sa vie psychique, émotionnelle et surtout relationnelle. C'est ce que l'or appelle les « bénéfices secondaires » de la douleur.
Un exemple: une personne migraineuse depuis des années voit ses maux de tête s'amplifier dès qu'elle est confrontée à un problème relationnel dans la famille.
Une dispute avec le conjoint, une contrariété avec un enfant, et la crise apparaît, intense. L'émotion, l'anxiété, la colère amplifient la sensation douloureuse. La gestion du problème est remise à plus tard, la personne s'enferme dans le silence et dans le noir, le temps de laisser passer la crise.
Debusquez vos bénéfices secondaires
Consciemment ou inconsciemment?
Dans ce cas, la douleur aide la personne les situations qui la stressent et la mettent en difficulté. Consciemment,elle préférerait ne pas souffrir, mais inconsciemment, elle tient à sa douleur. Sans elle. il lui faudrait affronter directement les problèmes. Cette dualité intérieure peut gêner les processus de guérison et perturber l'efficacité des traitements. Certes, ce n'est pas toujours le cas. Mais il est utile de se poser la question: est-ce que ma douleur me sert à quelque chose ? Est-ce qu'elle me facilite la vie s certaines situations? Debusquez vos bénéfices secondaires


POUR    EN    SAVOIR    PLUS
Les douleurs récidivantes des enfants demandent une prise en charge globale, incluant une dimension psychologique. Car ils peuvent aussi utiliser inconsciemment leur douleur pour modifier les relations familiales.
Aujourd'hui, la douleur des enfants, des bébés et même des fœtus est prise en compte et traitée dans les milieux hospitaliers.
Les méthodes douces, comme l'homéopathie l'ostéopathie, l'acupuncture, l'hypnose, les massages... peuvent intervenir dans l'arsenal antidouleur des enfants.