Évitez les maux de tête familiaux
En deux mots
Les coeuples (amis, mari et femme...) se forment souvent de manière complémentaire : un sympathiqu et un parasympathique.
Il est alors indispensable que chacun accepte l'autre comme II est et lui laisse un espace d’expression, faute de quoi celui qui se brime risque d’exprimer sa frustration à travers des maux de tête. Évitez les maux de tête familiaux
Les deux font la paire
Il y a des familles qui vivent des migraines de façon fréquente. À chaque génération, au moins un des membres se retrouve sujet à des maux de tête fréquents. Les couples se forment souvent selon des associations entre des personnalités à dominante sympathique et des sujets à dominante parasympathique. Qu’il s’agisse de relations amoureuses ou ami¬cales, cela répond à une tendance natu¬relle à rechercher chez l’autre une différence complémentaire. Si chacun laisse à l’autre un espace à l’intérieur duquel il peut s’exprimer, pas de problême. Mais si l’un des deux devient dominant, l’autre est obligé de « prendre sur lui » pour mettre de côté ce qu’il est réellement. Le système nerveux autonome se fait l’écho de ces perturbations et finit par réagir.
Le milieu familial est souvent riche de contrariétés. Si vous êtes sujet aux maux de tête, il vous faut trouver la juste mesure entre abnégation et caprices. Évitez les maux de tête familiaux. Surtout si vous et votre conjoint avez deux personnalités complémentaires...
Accepter l'autre et
s'affirmer soi
Lorsqu’un sympathique
vit avec un parasympathique, il est parfois amené à se freiner. Si cela se
reproduit trop souvent, le système parasympathique réagit et la douleur
s’installe. À l’inverse, si c’est le parasympathique qui se force à s’activer
au-delà de ses capacités, son système nerveux se venge et les maux de tête
apparaissent. Pour éviter ces débordements douloureux, il faut apprendre à la
fois à accepter l’autre comme il est et à s’affirmer. C’est la meilleure façon
d’éviter les conflits qui, par la pression nerveuse qu’ils engendrent,
finissent souvent en crise douloureuse chez les personnes sensibles.
Il existe sans doute un facteur de sensibilisation génétique, mais la transmission des maux de tête tient aussi beaucoup à une manière de vivre, à des habitudes, à des comportements acquis dans le milieu familial.
Il existe des familles de «migraineux». À
chaque génération, au moins un des membres se retrouve sujet à des maux de
tête fréquents. Évitez les maux de tête familiaux
Si vous êtes particulièrement
sensible aux maux de tête, observez bien vos enfants. Essayez de percevoir quel
est leur comportement dominant. Et apprenez-leur à vivre avec, sans se brimer
ni pour autant écraser les autres. Leur
bien-être d'adulte en dépend.