vendredi 10 octobre 2014

Évitez les maux de tête familiaux


Évitez les maux de tête familiaux

En deux mots

Les coeuples (amis, mari et femme...) se forment souvent de manière complémentaire : un sym­pathiqu et un parasympathique.
 Il est alors indispensable que chacun accepte l'autre comme II est et lui laisse un espace d’ex­pression, faute de quoi celui qui se brime risque d’exprimer sa frustra­tion à travers des maux de tête. Évitez les maux de tête familiaux

Les deux font la paire
 Il y a des familles qui vivent des migraines de façon fréquente. À chaque génération, au moins un des membres se retrouve sujet à des maux de tête fréquents. Les couples se forment souvent selon des associations entre des personnalités à dominante sympathique et des sujets à dominante parasympathique. Qu’il s’agisse de relations amoureuses ou ami¬cales, cela répond à une tendance natu¬relle à rechercher chez l’autre une différence complémentaire. Si chacun laisse à l’autre un espace à l’intérieur duquel il peut s’exprimer, pas de problême. Mais si l’un des deux devient dominant, l’autre est obligé de « prendre sur lui » pour mettre de côté ce qu’il est réellement. Le système nerveux autonome se fait l’écho de ces perturbations et finit par réagir.
Le milieu familial est souvent riche de contrariétés. Si vous êtes sujet aux maux de tête, il vous faut trouver la juste mesure entre abnégation et caprices. Évitez les maux de tête familiaux. Surtout si vous et votre conjoint avez deux personnalités complémentaires...

Accepter l'autre et s'affirmer soi

Lorsqu’un sympathique vit avec un para­sympathique, il est parfois amené à se frei­ner. Si cela se reproduit trop souvent, le système parasympathique réagit et la dou­leur s’installe. À l’inverse, si c’est le para­sympathique qui se force à s’activer au-delà de ses capacités, son système nerveux se venge et les maux de tête apparaissent. Pour éviter ces débordements doulou­reux, il faut apprendre à la fois à accepter l’autre comme il est et à s’affirmer. C’est la meilleure façon d’éviter les conflits qui, par la pression nerveuse qu’ils engend­rent, finissent souvent en crise doulou­reuse chez les personnes sensibles.


POUR EN SAVO I R  PLUS

Il existe sans doute un facteur de sensibilisation génétique, mais la transmission des maux de tête tient aussi beaucoup à une manière de vivre, à des habitudes, à des compor­tements acquis dans le milieu familial. 

Il existe des familles de «migraineux». À chaque génération, au moins un des mem­bres se retrouve sujet à des maux de tête fréquents. Évitez les maux de tête familiaux

Si vous êtes particulièrement sensible aux maux de tête, observez bien vos enfants. Essayez de percevoir quel est leur comporte­ment dominant. Et apprenez-leur à vivre avec, sans se brimer ni pour autant écraser les autres. Leur bien-être d'adulte en dépend.