samedi 24 septembre 2011

Delivrez de la culpabilité

Delivrez  de la culpabilité


EN   DEUX  MOTS
* Il ne faut pas confondre
la culpabilité réelle et le sentiment diffus de culpabilité.
* Ce sentiment se manifeste lorsqu'on se sent coupable tout le temps, sans savoir de quoi .Delivrez  de la culpabilité
* Pour s'en défaire, il faut retisser un à un les fils de la confiance en soi.


C'est le poison mental numéro I. C'est en s'appuyant sur notre culpabilité que les autres nous manipulent. C'est en nous accrochant à elle que nous construisons nos propres prisons intérieures. La culpabilité ne sert à rien, sinon à nous polluer l'âme. Delivrez  de la culpabilité


Un sentiment erroné
Il ne faut pas confondre la culpabilité et le sentiment de culpabilité. La première désigne le fait d'être coupable d'une faute, petite ou grande. Cela nous arrive, comme à tout le monde. Si l'on se montre honnête envers soi-même et envers les autres, on prend conscience de ces fautes, on peut s'excuser et, dans la plupart des cas, réparer. Très différent est le sentiment de culpabilité. L'expression désigne cette sensation diffuse, subjective, que nous devons avoir quelque chose à nous reprocher en toute circonstance. On se sent alors prêt à endosser la responsabilité de n'importe quoi. On s'interdit de réussir pour ne pas dépasser les autres, on se refuse le droit d'aimer ou d'être aimé parce qu'on pense ne pas le mériter... Cette faculté que nous avons de nous sentir coupables de tout et de rien entrave notre chemin vers l'avenir aussi sûrement que des semelles de plomb ! Delivrez  de la culpabilité


Tu ne fais que des bêtises
Une vraie culpabilité névrotique demande un suivi psychothérapeutique parfois long. Cependant, souvent, nous devons simplement nous défaire d'une habitude que nous avons prise dans l'enfance. Un enfant qui assiste à un événement grave (le décès d'un aïeul, le départ d'un parent...) sans qu'on lui fournisse d'explication pense forcément qu'il est coupable et prend la faute sur ses épaules. Si, en plus, on lui assène des phrases assassines comme «Tu ne fais que des bêtises !», il finit par rendre permanente cette culpabilité-poison. Elle lui colle au cœur et au mental. Pour s'en défaire, il faut faire le chemin à l'envers et prendre conscience des moments où cette mauvaise habitude nous a envahis, puis retisser un à un les fils de la confiance en soi...Delivrez  de la culpabilité


POUR    EN    SAVOIR    PLUS
Pour se défaire de sa culpabilité, il faut d'abord apprendre à ne plus se mentir à soi-même.
Si on y arrive, il est bon d'aimer l'enfant que l'on a été, avec tout ce qu'il a vécu et subi, et de lui pardonner ses erreurs.
Personne n'est jamais totalement innocent ni totalement coupable : c'est un point de départ sur lequel on peut s'appuyer pour entamer le travail de reconstruction.

samedi 17 septembre 2011

Il faut parfois dire non


Il faut parfois dire non


EN   DEUX   MOTS


En disant «oui» à tout, on crée en soi des états de tension qui finissent par provoquer des malaises .Il faut parfois dire non!
 La faculté d'affirmation s'apprend dans l'enfance. Mais il est toujours temps d'affirmer ses désirs !


Nous nous croyons souvent obligés d'accepter ce qui nous ennuie, sous des prétextes vaseux que nous construisons nous-mêmes. Tout ça par peur que les autres n'acceptent pas nos refus. Qu'ils ne nous aiment plus ! Une mauvaise habitude à chasser d'urgence...


Une question de désir
En disant toujours « oui »,à tout et àtout le monde, certaines personnes ont l'impression de se garantir contre le fait ce n'être pas aimables, donc pas aimées Sans aller jusque-là, nombreux sont ceux qui ont tendance à « lâcher » face à une demande appuyée, à s'effacer quand leu-interlocuteur semble sûr de son bor droit et de ses prérogatives. Pourtant, leur parole n'a rien à voir avec leur vrai désir.Il faut parfois dire non! Ces deux éléments se heurtent, se cognent, faisant des étincelles à l'intérieur de l'être. Dans un premier temps, on parvient à se cacher ces tensions. Mais elles finissent toujours par ressurgir sous une forme ou sous une autre : fatigue, déprime, irritabilité... Nous ne pouvons pas vivre éternellement éloignés de nos propres désirs et collés à ceux des autres.


La phase du non
Cette attitude se construit dans l'enfance. Vers l'âge de deux ans, tous les enfants passent par une phase du « non ». Ils disent et répètent ce mot à longueur de journée, s'en délectent, opposent un refus systématique à tout ce qu'on leur propose. Ils acquièrent ainsi leur première autonomie par rapport à leur mère et à leur milieu familial. Si cette phase est mal vécue par les parents, si l'enfant ne parvient pas a se construire un espace d'expression, il se ferme pour très longtemps les portes de l'acceptation et de l'affirmation de soi. Vivre ainsi éloigné de ses désirs est une véritable pollution mentale et émotionnelle. Dire non, cela s'apprend avec un peu de patience et de volonté. Nous pouvons « reprogrammer » nos habitudes.Il faut parfois dire non!




P O U R   E N   SAVOIR   PL U S
Pour apprendre à dire non, il faut d'abord   prendre conscience des idées fausses que nous nous faisons.
Les autres ne nous aiment pas davantage sous prétexte que nous acceptons tout. Il faut parfois dire non, même, cela les pousse à nous utiliser..


En disant non, on refuse ponctueilement quelque chose, on ne rejette pas la personne tout entière.
 S'affirmer comme on est, avec ses propres désirs, c'est une façon de respecter les autres et de les aimer.

dimanche 11 septembre 2011

Enoncez vous !

Enoncez vous !


EN   DEUX   MOTS
Les émotions inexprimées encombrent la tête, le cœur et le corps.
Pour les évacuer pensez aux techniques comportementalistes.
Ces techniques valent aussi pour ceux qui ne parviennent pas à contrôler leurs explosions émotionnelles.


Il n'y a rien de mieux que les colères rentrées ou les chagrins inexprimés pour nous miner inexorablement le moral. Si vous faites partie de ceux qui ont du mal à dire ce qu'ils pensent et ce qu'ils ressentent, c'est le moment de vous y mettre ! Enoncez vous !


Des poisons lents
Les émotions entrées, inexprimées, nous encombrent la tête, le cœur et... le corps ! Elles s'accumulent sous forme de frustrations et de ressentiments. Elles nourrissent les pensées négatives. Peu à peu, elles empoisonnent les relations et finissent par perturber le fonctionnement du corps. Bien des phénomènes de somatisation sont le résultat d'émotions retenues, cachées et enfouies. Migraines, insommes, hypertension et troubles hépatiques, entre autres, ne sont parfois qu'une façon détournée d'évacuer ce trop-plein de tension nerveuse. Alors si vous désirez vous dépolluer complètement, il vous faut absolument apprendre à exprimer vos emotions. Enoncez vous !


La crainte d'être jugé

Les personnes qui ont du mal à exprimer ce qu'elles ressentent ont souvent peur du regard des autres. Elles craignent d'être jugées, puis rejetées. La première étape pour changer de comportement : prendre conscience de ce fonctionnement et s'apercevoir qu'il est erroné. La vie en société implique, certes, que nous devons réfréner certaines pulsions pour ne pas agresser inutilement les autres, mais il ne faut pas pousser ce principe à l'extrême. Chacun a le droit à un espace d'expression, même s'il est réduit. Les thérapies comportementalistes proposent une sorte de rééducation de l'expession. On s'efforce de se confronter, périodiquement, à une situation qui nous demande de réagir. Enoncez vous ! On se force un peu, on réussit, on reprend courage, et la fois suivante on met la barre un peu plus haut.


POUR EN SAVOIR PLUS
Si, à l'inverse, vous faites partie de ceux qui explosent pour un rien, sans parvenir à se contrôler, vous pouvez aussi apprendre à réguler ce flot intempestif. Les mêmes méthodes sont applicables, et avec succès.
Elles permettent de mettre un peu de distance entre soi et l'émotion qui submerge de manière à mieux la contrôler. Enoncez vous ! On échappe ainsi à la culpabilité sournoise qui suit les crises.

lundi 5 septembre 2011

CHASSEZ LES PENSEES NEGATIVES



CHASSEZ LES PENSEES NEGATIVES 


EN DEUX MOTS
Cessez de ressasser des idées sombres et négatives.
Pratiquez la pensée positive .
Essayez la visualisation positive, elle ajoute une dimension visuelle et imaginaire au processus.


Et si vous alliez directement au plus simple pour vous désintoxiquer la tête et le cœur ? Si vous appreniez à laisser de côté les pensées négatives, douloureuses, perturbantes, pour les remplacer par des pensées joyeuses ?


L'avenir en équations négatives


Nous sommes parfois nos pires ennemis .Personne mieux que nous-même ne parvient à nous pourrir la vie. Il suffit parfois d'une parole qui nous a contrariés ou d'une demande qui n'a pas été entendue pour que nous nous mettions à ressasser notre rancune.
À d'autres moments,c'est l'avenir que nous mettons en équations négatives, en nous acharnant à redouter le pire au lieu de nous contenter d'espérer le meilleur. Nous tissons ainsi, peu à peu, le fil de nos angoisses. Du moins est-ce ainsi que nous agissons nconsciemment,même lorsque notre désir est ailleurs. Nous aimerions bien nous délire de ces idées sombres, mais comment ?


 Chassez les pensées negatives - simple comme bonjour !




C'est si simple qu'on n'ose pas le mettre en pratique. Il suffit de le décider. À chaque fois qu'une idée de ce genre se manifeste, forcez-vous à y renoncer. Au début, cela semble impossible. Pourtant,avec un peu de volonté, vous parviendrez à l'effacer de votre mental. Pendant quelques secondes à peine ? Certes, mais c'est un début ! Plus vous pratiquerez, mieux vous parviendrez : tenir à distance ces idées néfastes . Vous pouvez aussi pratiquer la pensée positive. C'est une technique mentale qui plonge ses racines dans la fameuse méthode Coué. Ce pharmacien deTroyes s'était aperçu, au début du siècle dernier, que ses médicaments faisaient d'autant plus d'effet qu'il les accompagnait d'un message de soutien. Il s'étonna, s'interrogea, chercha, et finit par mettre au point une technique de programmation mentale dont les praticiens de pensée positive s'inspirent encore aujourd'hui. Le principe : on formule ce que l'on désire, à a forme affirmative, en phrases simples et courtes, contenant une seule idée. Puis on se les répète en état de relaxation  chassez les penssées negatives .


P O U R    EN    SAVOIR    P L U S
La visualisation positive pousse un peu plus loin le principe en ajoutant des images mentales au processus.
Chassez les penssées negatives .
Elle se pratique soit auprès d'un thérapeute, soit seul chez soi.


Une séance commence par une courte période de relaxation, puis on déroule un scénario au cours duquel on a l'occasion de ressentir des sensations positives, voire des émotions.


La visualisation thérapeutique y ajoute une dimension verbale, la balade mentale étant suivie d'un entretien.


Chassez les penssées negatives